Photos églises sans clocher du dimanche 24 / 11 / 2024
Le fil conducteur de cette randonnée urbaine est les églises et chapelles sans clocher. Vestiges d'églises qui ont subi les outrages de l'histoire et de l'urbanisation mais aussi églises et chapelles désacralisées et reconverties à d'autres usages ou en attente de décisions sur leur sort. Quelques édifices toujours voués au culte feront exception mais ils méritent le détour.
24 participants empruntent la rue du Général Giraud non sans observer les ruines de l'ancienne Église Saint-Vincent. Ensuite la Rue Saint-Éloi, du nom de l'église qui la borde, devenue temple Protestant après le concordat de 1802. Nous admirons au passage le remarquable Hôtel de Bourgtheroulde. Nous arrivons sur la Place du Vieux Marché. Cette place héberge les vestiges de l’ancienne Église Saint-Sauveur mise au jour lors de la construction de la nouvelle Église Sainte-Jeanne d’Arc dans les années soixante-dix.
Nous poursuivons rue Sainte-Croix des Pelletiers du nom de l'ancienne église qui la borde sur la gauche.
À l'angle de la Rue Saint-Patrice et de la Rue Abbé Cochet, se trouve l'Église Saint-Patrice qui est toujours au service du culte.
Nous arrivons rue de la Rochefoucauld qui est bordée sur sa partie gauche par l'église Saint Romain.
Nous nous trouvons à l'entrée de la cour qui donne accès aux musées d'Histoire Naturelle et des Antiquités qui se partagent les bâtiments de l’ancien Couvent des Visitandines. Dans cette cour, nous longeons les deux musées pour arriver dans le petit Square André Maurois où se trouve l’authentique Fontaine de la Croix de Pierre et un chapiteau de l'ancienne Abbaye Sainte-Catherine du Mont.
Place de la Rougemare, nous admirons au passage la superbe maison à colombage à l'angle droit de la Rue du Vert Buisson. La Chapelle Saint-Louis, une ancienne Chapelle des Bénédictins reconvertie en salle de théâtre.
Ensuite la chapelle du lycée Corneille.
Puis l’église Saint-Nicaise en partie détruite en 1934 ; elle fut rapidement reconstruite en béton armé entre 1935 et 1940. L'église aujourd'hui désaffectée accueille une brasserie.
Après avoir laissé l'Église Saint-Vivien et la place du même nom sur la gauche, nous pénétrons dans les jardins de l'Hôtel de Ville, ici l'imposante Abbatiale Saint-Ouen: son intérieur surprend par son architecture élancée et ses magnifiques rosaces.
La magnifique Église Saint Maclou, chef d’œuvre de l'art gothique flamboyant.
Puis nous empruntons la Rue des Chanoines qui doit être la rue la plus étroite de Rouen ; dans les étages avec les constructions en encorbellement, les maisons qui bordent la rue sont distantes de quelques centimètres.
On découvre quelques pans de murs qui constituent tout ce qui reste de l'ancienne Abbaye Saint-Amand détruite au milieu du XIXe siècle. Incrusté dans l'immeuble situé sur le côté gauche, nous pouvons observer les vestiges de l'ancienne Église Saint-Nicolas dont le clocher fut démonté pour être reconstruit à Cottévrard,
Nous arrivons sur ce qui reste de l'Église Saint-Pierre du Châtel, bombardée par les avions alliés en 1944 et laissée en l'état. Ensuite la Tour Saint-André, vestige de l’ancienne église du même nom démontée en 1861 pour laisser passer la Rue Jeanne d’Arc.
L’aventure se termine rue du Général Giraud.
photos: Catherine A, Daniel D, Michel G.
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